Lundi 27 mai, de Kirkenes à Mourmansk – 231 km

Aujourd’hui c’est le grand saut, je vais passer en Russie par le poste de douane de Borisoglebskiy. Ca s’est très bien déroulé en moins d’une heure. Ce sont les papiers nécessaires à l’importation temporaire de ma moto qui ont pris le plus de temps.

Afin de ne pas avoir de problèmes avec les douaniers, je n’ai pas monté ma GoPro sur ma moto, donc oubliez les images du poste de douane! Surtout qu’on m’avait indiqué de ne pas s’arrêter les 50km suivants la douane, zone militaire oblige. Et c’est bien vrai, j’ai vu plusieurs miradors et régulièrement croisé des véhicules de l’armée russe.

Tout le monde roule « à coin ». La limitation de 90 km/h n’est même pas respectée par les camions. Je vais aimer ce pays.

Le trajet, la vidéo et quelques photos du jour.

A ceux qui aiment les monuments en mémoire des soldats disparus (durant la 2ème guerre mondiale).

Quelques paysages en route. C’est très beau avec de belles couleurs printanières.

Quant à Mourmansk, il n’y a rien à voir. C’est une grande ville industrielle, navale et militaire (plus de 300’000 habitants). Les guides touristiques parlent du musée hébergé dans le brise-glace Lénine, premier navire civil à propulsion nucléaire, mais le personnel de l’hôtel m’a indiqué de ne pas perdre mon temps.

Par contre les prix sont devenus intéressants.
Un des meilleurs hôtels de la ville, selon Booking.com, le Boutique Hôtel Renaissance, coûte CHF 65.- la nuit pour une grande chambre avec petit-déjeuner. Le repas dans cet hôtel avec un bon steak de bœuf, 2 bières, 2 verres de vin rouge italien et un bon café CHF 33.- plus la vodka à CHF 3.- le shot. Ca fait un sacré changement par rapport à la Norvège et mon foie va certainement apprécier, il commençait à avoir soif.

Boutique Hôtel Renaissance à Mourmansk (avec un WiFi très performant)

Compte rendu des 4 premières semaines du 27 avril au 26 mai 2019

Pays traversés : Allemagne, Danemark, Suède, Norvège

Km parcourus : 7 854 Temps de conduite : 107h 21m Vitesse moyenne : 73.18 km/h

Les 10 choses à mettre en avant

  1. L’Allemagne reste le pays rêvé pour la conduite. Superbes routes, limitations de vitesse plus élevées, pas/peu de contrôles et amendes raisonnables.
  2. La Norvège possède des routes superbes et des paysages merveilleux. Ça vaut la peine de faire des détours, j’ai effectué environ 10% de kilomètres supplémentaires que prévu.
  3. Plusieurs tronçons de routes norvégiennes sont payants. Dès passé le cercle polaire, je n’ai plus remarqué de passages payants. Les plaques minéralogiques sont photographiées et une facture suit. Il est conseillé d’enregistrer son véhicule avant le départ via EPC (Euro Parking Collection plc)  https://www.autopass.no/en/autopass. Pour information je n’ai pas enregistré ma moto.
  4. Tout est cher en Norvège même la benzine bien que ce soit un pays producteur. Il faut compter, pour de la super 95, entre 1.80 le litre (Tromso) et 2.30 le litre (Kristiansund).
  5. En mai il peut faire froid mais il n’y a que peu de touristes. Dès mi-juin c’est le contraire.
    Par exemple, au Cap Nord, nous étions une cinquantaine de visiteurs. La place de parc peut contenir au moins 500 véhicules. Autre exemple, Geiranger peut accueillir jusqu’à 3 paquebots au fond du fjord.  Plus de 6’000 touristes dans ce village aussi grand que les Rasses, je vous laisse deviner le carnage.
  6. A ne pas manquer les 18 routes panoramiques de Norvège. Pour les détails : https://www.visitnorway.fr/planifier-voyage-norvege/astuces/routes-panoramiques-nationales/ .
  7. En mai certaines routes panoramiques d’altitude (moins de 1’000 mètres) peuvent être encore fermées pour cause d’enneigement. Par exemple, je n’ai pas pu passer le col de la route des Trolls (voir mon roadbook vendredi 10 mai).
  8. Je n’ai pas réussi à me souler en Norvège. A CHF 12 la bière j’ai préféré donner congé à mon foie. Je me rattraperai en Russie « na zdorovie ».
  9. Je n’ai pas rencontré un seul norvégien ne parlant pas l’anglais. De plus ils sont très accueillants, ouverts et prêts à donner un coup de main ou une bonne idée.
  10. Voyager seul c’est génial. S’arrêter où l’on veut, changer son itinéraire sans devoir demander l’accord de quiconque, dormir une nuit dans un bouiboui sans avoir les copains qui font une drôle de mine le lendemain matin, c’est le pied géant. De plus j’ai rencontré énormément de gens intéressants chose quasiment impossible en étant partie d’un groupe.

Encore un grand merci à Genny, Marcel, Aina, Rolf, Olga et Frans qui m’ont accueilli dans leurs homes et mobil home. Les fondues, la soupe de poisson et la viande d’élan autour de belles conversations étaient très appréciés.

Dimanche 26 mai, excursion de et pour Kirkenes – 331 km

C’est mon dernier jour en Norvège, mon visa pour la Russie sera valable dès demain et je n’aurai plus qu’une petite dizaine de kilomètres jusqu’à la frontière. J’ai voulu expérimenter le voyage en bateau côtier norvégien entre Kirkenes et Vardo (3,5 heures). La compagnie Hurtigruten exploite 16 navires qui naviguent entre Bergen et Kirkenes en 6 jours en faisant escale au moins une vingtaine de fois.

Mon paquebot sera le MS Richard With, du nom du fondateur de la société.

Le parcours du jour, sa vidéo et quelques photos.

Samedi 25 mai, de Tana bru à Kirkenes – 265km

Ce matin j’ai dû attendre 10 heures pour avoir mon premier café accompagné d’une madeleine au chocolat. Rien d’autre de disponible à part un hotdog norvégien. C’est l’autre côté de la médaille lorsqu’une région n’à que 0.72 habitant au km2. Rien d’ouvert, aucun restaurant, mon motel ne sert pas de petit-déjeuner, mais c’est en ordre j’ai encore assez de graisse à brûler.

Pour relier ma dernière étape norvégienne, Kirkenes, je n’ai que 141km. Donc je continue à suivre les bons conseils des gens que je rencontre et vais faire un petit détour par Grense Jakobselv. C’est au bord de la mer de Barents, à la frontière russe. J’étais à 2 mètres d’une barrière de séparation.

La vidéo et les photos.

Ci-dessous, depuis Grense Jakobselv.

Par contre rien à photographier à Kirkenes à part le monument soviétique de la libération. Je pense en découvrir suffisamment prochainement et laisse mon Sony au chaud.

Hôtel Thon à Kirkenes

Vendredi 24 mai, de Lakselv à Tana bru – 222 km

Génial, presque grand ciel bleu ce matin en me levant à Lakselv. De plus la température devient clémente entre 6° et 11.5° au maximum. Le trajet de cette journée n’est pas très long mais il m’a été conseillé (route 98). Bon conseil, petites routes, pas toujours en très bon état, beaux paysages, que du bonheur.

La carte, la vidéo et quelques photos de cette journée.

Dès mon arrivée au motel de Tana bru, Frans, un des frère de Randi, a vu ma moto parquée (voir mon roadbook du samedi 18 mai). Il travail pour la commune, juste en face de mon palace. Nous avons fait une petite balade à travers le village de Tana bru et, après une demi-heure, sommes arrivés chez lui. Son épouse Olga, originaire de Mourmansk, nous a préparé un super souper avec de la viande d’élan. Excellent, surtout que j’ai rencontré le chasseur qui l’a abattu et qu’il ma montré la photo de la bête. Un jeune d’environ 250 kilos.

Puis nous avons pu discuter de ma partie de voyage russe de Mourmansk à Moscou. Olga et Frans m’ont donné plein d’informations et d’idées. Génial, encore un grand merci à eux pour l’accueil et désolé pour leurs jumeaux de 9 ans qui ont dû se mettre à l’anglais. Pour information les cours d’anglais commencent à l’âge de 8 ans et ils le comprennent déjà très bien.

Le village de Tana bru, chef lieu de la commune éponyme, compte environs 300 habitants. Afin que vous compreniez pourquoi j’aime rouler dans cette région, la superficie de cette commune est de 4’050 km2 pour 2’900 habitants (Vaud en comparaison : 3’213 km2 et je vous laisse compter les habitants). Ci-dessous une photo de l’école pour les enfants lapons parlant le same. Elle jouxte l’école norvégienne mais est tout de même séparée afin de préserver leur culture.

Motel Mix Tigern Kiosk à Tana bru

Jeudi 23 mai, de Hammerfest à Lakslev – 156km

J’ai rendez-vous vendredi soir avec le 2ème frère de Randi (voir mon roadbook du samedi 18 mai) qui habite à Tana bru. De plus, je suis un peu en avance et mon visa pour la Russie n’est valable que dès lundi 27 mai. Donc je reste jusqu’à 13h00 à Hammerfest, vais rendre visite à mon copain béluga et rencontre l’autre biologoste, une américaine, avec qui je discute un moment.

J’ai divisé le trajet Hammerfest à Tana bru en deux et vu qu’il n’y a aucun hébergement ouvert après Lakslev, je dors dans ce bled. Petit village avec 2’283 habitants, 2 stations d’essence, 1 aéroport et le motel où je loge. Rien d’autre, rien à montrer et donc mon Sony est en pause cet après-midi.

La vidéo et quelques photos de ce trajet.

Pour ceux qui se rendront au Cap Nord par la voie terrestre, ils passeront par Olderfjord qui est le croisement des routes du Cap Nord, de Hammerfest et de Kirkenes. J’y suis passé 3 fois, me suis arrêté 3 fois dans le même bistro (il n’y en a qu’un), me suis réchauffé 3 fois à la même table avec chaque fois la même excellente pâtisserie faite maison et un café. Dès la 3ème fois, la sommelière, très sympathique, voulait tout savoir, d’où je venais et où j’allais. En photo le Russenes Kro et ma Triumph.

Hôtel Porsanger Vertshus à Lakslev

Mercredi 22 mai, de Honningsvag à Hammerfest – 187 km

Hier soir en allant me coucher, il neigeotait. Ce matin jusqu’à 10 heures il neigeotait toujours mais heureusement sans blanchir la route. Donc je suis parti tranquillement de Honningsvag pour faire un peu plus de 100km à l’inverse de hier, direction sud, puis départ à droite pour Hammerfest. Le temps est pluvieux avec quelques giboulées de grésil. La température n’a pas dépassé les 5°. Mais j’ai croisé 2 motards encore plus fous que moi. Ils roulaient direction Cap Nord en Harley-Davidson avec bagages complets. La petite vidéo quotidienne et quelques photos du parcours.

Et une belle rencontre en route. Enfin des rennes qui ne partent pas à toute vitesse dès que je m’arrête pour les photographier.

Puis arrivée à Hammerfest. En allant parquer ma moto, je découvre une surprise de taille d’un peu moins de 4 mètres. Un béluga (ou baleine blanche) a pris domicile dans le port de Hammerfest. Il cherche le contact avec les humains et, selon une biologiste marine française dépêchée sur place, a certainement été entrainé pour des tâches militaires par …. Elle pense qu’il s’est perdu et, voici une dizaine de jours, a suivi un petit bateau jusque dans ce port. Des orques se trouvant dans les parages, il est également probable qu’il le sache et cherche la sécurité dans ces eaux. Que va-t-il devenir?

Et les photos souvenir de Hammerfest.

Smarthotel à Hammerfest

Mardi le 21 mai, de Alta à Honningsvad via le Cap Nord – 278 km

Avant de quitter Alta, petite visite du musée et surtout de ses gravures. Certaines datent de 7’000 ans. Quelques photos et pour les férus qui désirent en savoir plus, le lien du Musée d’Alta.

Puis, à midi, départ pour le Cap Nord. 241km sous les nuages avec des températures entre 2° et 5°. La route n’est pas extraordinaire au début (longs bouts droits) mais commence à tourner sur les 60 derniers kilomètres. Certains endroits sont mouillés même un peu glacés. Le parcours, la vidéo et quelques photos de la route.

Juste après 15h30, arrivée au Cap Nord. Et oui, j’y suis, voir ci-dessous. En plus du froid, ça souffle un peu. Gros bâtiment moderne avec cafétéria, restaurant, musée, chapelle, salle du roi de Thailande et j’en passe. A voir la taille du parking, ça doit bien se bousculer dès mi juin. Je préfère le froid.

Et ma ballade à Honningsvag. Rien de spécial, juste 3 photos en souvenir.

Arctic Hotel Nordkapp à Honningsvag

Lundi 20 mai, de Tromso à Alta – 383 km

Merci beaucoup pour vos commentaires, ça me fait vraiment énormément plaisir de vous lire tous les jours. En réponse au commentaire de Daniel, oui il fait froid la majorité du temps, mais j’ai des poignées chauffantes utilisées régulièrement et même une selle chauffante jamais utilisée pour l’instant. Oui il pleuvine la moitié du temps, mais je suis équipé en conséquence et même lorsque le temps est maussade les paysages sont fabuleux, les routes un terrain de jeu génial et les gens restent souriants et très sympathiques. Donc aucune raison de se plaindre de ces quelques aléas, j’essaye de prendre exemple sur une personne qui est remontée en moto depuis le sud du Maroc jusqu’en Suisse avec un pied cassé. Oui il avait mal et le disait de temps en temps, mais il ne s’en est jamais plaint. C’est un choix et il faut assumer.

Une étape de transition agréable, 5 heures de route par une température printanière entre 8° et 14°, que demander de plus. Je n’avais plus l’habitude, mais il faut savoir que la région d’Alta est connue pour être tempérée. Ca ne va plus durer lorsque je serai plus haut puis plus à l’est. Le Golf Stream ne fait pas de contours à droite.

Un bon Norvégien m’a expliqué qu’il faut respecter les limitations de 70km/h et moins. Pour ce qui est plus rapide on peut rajouter 20km/h sans trop se faire défoncer le portemonnaie, surtout qu’il est rare d’avoir des contrôles aux jumelles. J’ai décidé de lui fait confiance, c’est quand même plus intéressant de rouler ainsi sur ces grandes routes.

La vidéo du jour et les photos.

Alta est une petite ville assez moderne. Elle abrite la « Cathedral of the Northern Lights », en français la Cathédrale des aurores boréales. C’est moderne, c’est beau avec le soleil qui se reflète et lorsque je suis entré à l’intérieur, j’ai eu droit à une répétition d’un cœur local, juste fabuleux.

Alta possède également un musée présentant la culture et les industries traditionnelles régionales. Mais son attrait principal provient de son emplacement proche de gravures rupestres classées au patrimoine mondial de l’Unesco. J’irai visiter demain matin. Mais maintenant c’est dodo après une dernière photo du « Soleil qui ne veut pas aller pieuter« .

Hôtel Altafjord Gjestegaard & Spa à Alta

Dimanche 19 mai, de Lysnes à Tromso – 86 km

Encore une journée presque de tout repos pour ma Triumph. Elle le mérite bien, déjà plus de 6’000km parcourus, je n’ai pas du tout mal au fessier et les goélands se prennent un plaisir à lui « chier » dessus lorsqu’elle est parquée.

Tout d’abord, avec Rolf, nous allons au port de Botnhamn d’où partira mon ferry à 11h15 et où son bateau de pêche est amarré.

Ensuite petite ballade jusqu’à Tromso en faisant quelques petits détours. Le temps est avec nous et je croise beaucoup de motards. Une petite vidéo et quelques photos.

Puis arrivée à Tromso vers 15h00. Je profite de faire une jolie ballade à pieds mais suis déçu par cette ville. Rien à voir avec les paysages et la nature toujours aussi prenant, même jusqu’en bordure de ville. C’est un mélange de tout, il y a de la poussière partout et il s’y trouve un bureau d’excursions pour observer les aurores boréales ou la ballade en bateau pour déranger les baleines à chaque coin de rue. Heureusement que la saison touristique n’a pas encore débuté. Mais au moins il fait beau et il y a beaucoup de terrasses attirantes.

Demain c’est départ pour Alta, le début du Finnmark ou, LE VERITABLE GRAND NORD.

Hôtel Skansen à Tromso

Samedi 18 mai, de Torksen à Lysnes – 108 km

Aujourd’hui ce ne sont que peu de kilomètres, je vais rejoindre en début d’après-midi Rolf et Aina, le frère et la belle-sœur de Randi Eriksen, notre parapentiste professionnelle norvégienne du Finnmark habitant à Villeneuve et épouse du fameux Zozo. Mais ces quelques kilomètres de route entre Torksen et Lysnes sur l’île de Sejna ne sont que du bonheur pur. Le temps est à nouveau avec moi, les routes sont un peu étroites mais très roulantes et peu fréquentées, que demander de plus. Et bien le plus ce sont les paysages toujours et encore époustouflants. Je vous laisse découvrir ci-dessous.

Jusqu’en juillet 2018, Rolf et Aina vivaient dans les Lofoten et ils finissent d’aménager. Donc, durant l’après-midi, j’aide Rolf à monter ses meubles de jardin, en t-shirt sur sa terrasse. Il y a encore des tas de neige par ci par là (situés à au moins 10 mètres au dessus du niveau de la mer) mais ça va fondre rapidement si le temps reste au beau fixe. Nous aurons de longues et intéressantes discussions jusqu’à tard dans la soirée et j’en ai appris un bon chapitre sur la pêche en Norvège. Il faudra que je revienne en février ou mars, la meilleure période de pêche. C’est également l’idéal pour les aurores boréales et il fait presque jour de 10h00 à 14h00.

Enfin, avant d’aller me coucher, j’ai encore pris une photo à 1h30 du matin en réglant mon appareil sur automatique afin de ne pas tricher sur la lumière et que vous puissiez vous rendre compte.


Impressionnant, la lune est en vacances.

Vendredi 17 mai, de Melbo à Torksen – 290 km

Aujourd’hui c’est mon anniversaire, merci à tous pour vos bons vœux. C’est également la fête nationale norvégienne. Partout, y compris dans les moindres petits villages, j’ai croisé des cortèges avec fanfares et défilés des habitants. Chaque classe d’école est représentée avec les élèves derrières une pancarte indiquant l’année scolaire. C’est plus simple que notre 1er août mais vraiment authentique.

Pour mon anniversaire, j’ai reçu un beau cadeau. Le soleil est revenu donnant des effets de couleurs impressionnants aux paysages déjà époustouflants avec la grisaille. Je vous laisse découvrir ci-dessous le parcourt, la vidéo du jour et quelques photos. A mentionner que je ne suis pas un pro de la photo et que les couleurs et effets sont encore beaucoup mieux de visu.

Après ma rencontre de hier avec la police norvégienne, j’ai décidé d’emprunter un maximum de petites routes peu fréquentées où les contrôles de vitesse ne sont pas rentables. Car à 80km/h plus la bonne main sur des grandes routes, c’est pénible de rester concentré.

Et une petite vidéo faites devant l’hôtel à 1 heure du matin.

Jeudi 16 mai, Lofoten, de Moskenes à Meibu – 196 km

Pour la suite de hier soir, je suis arrivée à Moskenes à 4 heures du matin. Heureusement que j’avais prévenu l’hôtel, la clé de la chambre 5 se trouvait sur la porte comme convenu. Gros dodo immédiat puis la grâce matinée jusqu’à 10h00.

Hôtel Sovagen Inn à Mosekens

En me levant le matin, je découvre un « grand ciel bleu ». Donc petit-déjeuner sur la terrasse. Que ça fait du bien avec une température à 12°.

Ensuite ce sera une ballade sur ces fabuleuses îles Lofoten. L’île de Moskenesoya (la plus au sud ouest) est la mieux préservée avec des paysages à couper le souffle. Donc je roule lentement pour vraiment apprécier. Le parcourt du jour.

La vidéo et les photos du jour.

Des penderies spéciales et une odeur assez forte m’ont fait faire un petit détour et un arrêt. Un pécheur m’a informé qu’ils font sécher les têtes des poissons, puis ils les envoient au Nigéria. Ils en font de la soupe.

J’ai roulé lentement pour apprécier le paysage et je me suis fait pincer aux jumelles. Les Norvégiens ont beaucoup de 60 km/h et 70 km/h aux carrefours (même aux tous petits).
J’étais à 67 km/h à la place de 60 km/h. L’amende s’élève à NKR 2’100 soit environ CHF 250, non négociable. Ont peut dire qu’ils n’y vont pas de main morte. Mais au moins ils sont sympathiques, normal à ce tarif! J’ai eu de la chance jusqu’à maintenant, merci de tous vous croiser les doigts pour moi.

Un petit coucou de moi.

Il n’y a rien photographier à Meibu.

Meibu Hôtel à Meibu. Pas de site internet et personne à la réception. J’ai reçu un SMS m’indiquant mon numéro de chambre et que la clé serait dans la chambre ouvert.

Mercredi 15 mai, de Mo I Rana à Bodo – 318 km

Aujourd’hui sera assez spécial. Je vais prendre le ferry depuis Bodo pour les îles Lofoten (Moskenes) et ce dernier part durant la nuit à minuit et quart (la nuit du mercredi au jeudi). Donc je vais partir assez mollo depuis Mo I Rana et, étant arrivé tard la veille à Mo I Rana, je vais faire ma petite ballade photo ce matin. Pas grand chose à voir ici, une ville pas spéciale du tout.

De plus les 2 fameuses attractions de l’endroit sont fermées à cause de la neige. Ainsi, les 2 photos suivantes proviennent d’Internet.

Mais je ne vais pas baisser les bras à cause de la neige. J’oublie le Marmoslottet car c’est vraiment impossible. Par contre, en faisant un beau détour par la route qui suit la côte (routes 12 et 17), j’apercevrai ce fameux glacier dont la langue est presque au niveau de la mer. Et j’ai suffisamment de temps, devant être à 23h00 à Bodo pour le ferry. Ma route ci-dessous. Superbe !!!

La vidéo de la route et quelques photos. J’ai traversé le cercle polaire arctique étant sur un ferry et rien de spécial à photographier. Juste un petit pincement au cœur à l’idée de me rapprocher du premier « turn around » de mon voyage.

Puis le fameux glacier Engabreen à Saltfjellet, impressionnant.

Vers 21h00 arrivée à Bodo et départ en ferry (turbines à gaz, excusez) à 00h15. Avec une photo depuis le quai et l’autre depuis le pont.

Mardi 14 mai, de Trondheim à Mo I Rama – 490 km

Je vais récupérer ma moto à 11h30 avec des joints de fourche avant gauche beaux neufs. Et je commence une étape de transition pour donner un coup de boost à ma montée au nord. Donc 490 km sur la route E6 avec un temps pluvieux et une belle pluie juste avant d’arriver à Mo I Rana. D’après les prévisions météorologiques, les conditions devraient tout doucement s’améliorer.

Donc la vidéo du jour et quelques photos. Les routes sont OK mais pas grand chose de spécial et j’étais un peu pressé.

Ni promenade, ni photo de Mo I Rana. J’étais un peu claqué et je suis resté au moins 10 minutes sous une douche chaude.

Hôtel Comfort Ole Tobias à Mo I Rana y compris le souper, simple mais nourrissant.

Lundi 13 mai, de Krinstiansund à Trondheim – 230 km

Après la pluie le beau temps, pas une goute de flotte aujourd’hui. Dès que la température dépassera les 10 degrés, ça sera le rêve.

Comme depuis le début et désolé de me répéter; belles routes, de beaux paysages et toujours des norvégiens très ouverts, sympathiques et prêts à aider. De plus, je n’en ai pas encore trouvé un ne parlant pas l’anglais. La vidéo du jour est un peu différente de ce que vous avez dégusté jusqu’à maintenant, j’ai acheté un nouveau programme pour éditer et je viens de passer quelques heures à le dompter. J’espère que vous allez aimer et ça ira en s’améliorant.

…et quelques photos de ces paysages enchanteurs.

Puis arrivée à Trondheim, prise de ma chambre dans un B&B proche de l’agent Triumph, dépose de ma moto chez lui pour changer un joint de fourche et départ en ville pour ma traditionnelle ballade accompagnée de quelques photos.

Sandmoen B&B à Tiller (banlieue de Trondheim)

Dimanche 12 mai, de Ålesund à Kristiansand – 346 km

Après un petit coucou à Marcel et Genny, je quitte Ålesund pour Andalsnes. Je veux monter un bout la route des Trolls mais cette fois du côté nord où se trouvent les beaux lacets. Je sais qu’elle est fermée, mais je veux la voir. J’ai eu raison, c’est beau et vraiment sauvage avec des cascades d’eau qui tombent de partout. Je me suis ramasser un peu de pluie et de neige en montant, mais dès que j’arrive à nouveau au bas de cette route le soleil fait son apparition et ne me quittera plus de la journée.

Puis continuation direction Molde et Bud pour parcourir cette fameuse route 64 également appelée route de l’Atlantique. Précisément elle relie Vevang à Karvag. Petites vidéos et quelques photos.

Après quelques petits virages, ponts et tunnels arrivée à Kristiansund. Petites balades avant et après le dîner et deux photos de cette ville tranquille (dimanche soir) se trouvant à nouveau sur une île.

Samedi 11 mai, Alesund

Le deuxième jour de pause pour ma Triumph.

Avec Marcel et Genny, visite de la ville à pied et surtout, nous avons passé de très bons moments ensemble. Comme hier soir, repas dans leur camper et ce soir au menu une fondue chinoise. Demain nous allons nous séparer et je vais continuer mon bout de chemin direction « le nord ».

Quelques photos d’Ålesund, une assez jolie ville sur une île, tranquille mais attractive.

Encore un tout grand MERCI à Marcel et Genny, génial de vous avoir croisé à Ålesund. Bonne route et bonne continuation les amis.

Vendredi 10 mai, de Geiranger à Ålesund – 177 km

Aujourd’hui le trajet sera assez court, moins de 3 heures pour rejoindre Ålesund. Je vais rejoindre Marcel et Genny (Marcel faisait partie de notre raid au Maroc en 2017) qui sillonnent la Scandinavie avec leur camper. Le trajet au complet sera sous une pluie battante, de temps en temps dans le brouillard et avec des températures ne dépassant pas les 8 degrés. Mais, fou comme je suis, je vais tout de même faire un détour d’une cinquantaine de km aller et retour, pour aller en direction de la fameuse route des trolls. J’ai pu monter presque tout en haut (à 750 mètres) où la route était fermée. Pour information ce col monte à 850 mètres. Elle ne va probablement pas être ouverte ces prochains jours et je ne peux pas patienter sans devoir trop modifier mon planning. Donc, ci-dessous, 2 photos prises sur internet.

Petite vidéo du jour, pour vous rendre compte des conditions.

La route des Trolls. 2,5 degrés et route légèrement glissante.

Puis arrivée à Ålesund où je rejoins Marcel et Genny. Ils sont stationnés en bordure de mer.

Ce camper est vraiment génial, tout est bien réfléchi et bien fait. Ils ont tout ce qu’il faut pour bien ce requinquer. Au menu ce soir :
– Viande séchée
– Fondue moitié/moitié
– Salade de fruits
pour boire, du Païen valaisan et pour accompagner le tout, kirch et poire williamine.
Que du bonheur et ceci en excellente compagnie. Encore un grand merci à Marcel et Genny pour cet accueil fabuleux.

Je vais rester 2 nuits à Ålesund pour partage le samedi avec les deux. De plus, j’ai le temps car je dois être mardi matin à 07h00 chez le concessionnaire Triumph à Trondheim pour changer un joint de ma fourche avant. C’est un des aléas du voyage et il ne peut pas s’occuper de ma Triumph avant mardi matin.
Hôtel Thon à Ålesund

Jeudi 9 mai, de Forde à Geiranger – 222 km

Départ sous une pluie légère, trajet sous une pluie légère et arrivée sous la pluie. Mais le bonhomme est toujours au sec, le moral reste excellent et la Norvège continue à me plaire énormément. La route du jour avec la fameuse traversée du fjord de Geiranger en ferry (depuis Hellesylt).

C’est en Norvège que l’on croise presque une Tesla toute les 10 voitures et c’est en Norvège que j’ai utilisé mon premier ferry électrique qui est rechargé automatiquement chaque fois qu’il est à quai. Le trajet de Anda à Lote fait moins que 2 km.

De plus, ça vaut la peine de dire bonjour et faire causette. C’est en buvant un café juste avant Stryn que j’ai appris la fermeture de la route 63 pour Geiranger à cause de la neige. Mon Garmin n’a pas ce genre d’information et j’ai évité une centaine de km pour rien. La vidéo du jour.

Et les photos en route.

Puis celles depuis le ferry pour Geiranger. Des exploitations agricoles existaient sur ces pentes escarpées du fjord. Mais depuis les années 60 elles ont toutes disparues et une fondation s’occupe de les garder en état.

Et la vue depuis mon hôtel surplombant le fjord et l’autre bout de cette fameuse route 63 fermée.

Hôtel Utsikten à Geiranger