Quelques chiffres de ce périple

Trajet complet selon mon GPS Garmin :

Quelques chiffres selon le tachymètre de ma Triumph :

Le compteur de ma Triumph Tiger Explorer affichait :
– 43 168 km le 27 avril 2019
– 84 598 km le 1er novembre 2019
Soit un total du périple 41 430 km

Le tout en 562 heures et 18 minutes, soit une moyenne de 73,68 km/h.

Mon GPS Garmin indique 43 512 km. Il était toujours embranché, lors
– des nombreux trajets en ferry (en Scandinavie et Russie). Plusieurs centaines de kilomètres
– du trajet en ferry de Igoumenitsa à Ancône – 754 km
– des trajets en tout-terrain 4×4 à la Mer d’Aral – 666 km
– du trajet en minibus lors de l’incident avec la jante avant de ma moto – 331 km

Altitude maximale : 4 655 mètres – Col Akbajtal au Tadjikistan
Altitude minimale : – 28 mètres – Mer Caspienne

Durant les 188 jours de mon périple, j’ai roulé à moto 134 jours, soit une moyenne de 309,2 kilomètres par jour.

Accidents/Incidents :
– chute à l’île d’Olkhon le 25 juin. Ligaments extérieurs du genou droit déchirés. 11 jours de repos forcé à Angarsk.
– pas une seule crevaison durant tout le périple
– pas dû ajouter une seule goûte d’huile à part lors des deux services
– jante aluminium avant cassée au Kazakhstan, précisément à Kyzylagash, le 19 août après 26 262 km.

Vendredi le 1er novembre, de Ancône à Vionnaz – 718km

RETOUR A LA MAISON APRES 189 JOURS

Le ferry arrive avec 45 minutes de retard, donc sortie express du ferry, du port et d’Ancône puis gaz sur l’autoroute. Rien de spécial à signaler sauf que j’ai eu la pluie depuis Aoste et un brouillard à couper au couteau durant toute la montée côté italien du Grand St.-Bernard. Départ d’Ancône par une température clémente de 12 degrés et 4 degrés à l’entrée du tunnel du Grand St.-Bernard.

Arrivée du ferry à Ancône.

Et ma dernière vidéo de ce voyage.

Je suis arrivé à Vionnaz à 22h45, ma petite femme Susanne m’attendait.

Et ma moto, entière et en pleine forme, a retrouvé sa place dans le garage.

Jeudi le 31 octobre, de Thessalonique – Igoumenista – 336km

Depuis le temps que j’ai roulé au sec, c’était le moment d’une bonne trempette. Donc action et les premiers cinquante kilomètres au départ de Thessalonique sont effectués sous une bonne pluie. Mon équipement moto est toujours étanche, il faudra que je félicite Triumph pour la qualité. Après la pluie c’est le brouillard ; un bon brouillard à couper au couteau avec une visibilité d’une dizaine de mètres seulement. N’y voyant plus rien, je me suis casé derrière une voiture, à une trentaine de mètres, et la suivait en ne visant que ses feux antibrouillards. Heureusement qu’après une dizaine de minutes le temps s’est amélioré.

En arrivant à Igoumenista vers 17 heures, j’ai été chercher mon billet de ferry puis ai trouvé une jolie terrasse pour attendre l’embarquement prévu à 21 heures. Je parque ma moto derrière une BMW GS (une véritable refroidie à air) portant des plaques valaisannes. Cinq minutes plus tard les propriétaires de Nax arrivent Danielle et Raoul.

Mon ferry, le Cruise Europa de Minoan Lines part à 22h30. C’est bien, j’ai le temps de souper avec Danielle et Raoul sur une jolie terrasse. Puis ce sera seize heures de croisière.

Mercredi le 30 octobre, de Istanbul à Thessalonique – 628km

Je pars d’Istanbul avec un œil qui pleure et l’autre qui rit. Mon périple arrive à sa fin mais je vais bientôt retrouver mon épouse Susanne, mes filles, ma famille et mes amis ce qui me réjouis énormément. Une dizaine de kilomètres avant la frontière entre la Turquie et la Grèce je passe la barre des 40 000 kilomètres.

Puis dernier passage de douane avec tampons et contrôles et arrivée dans l’espace Schengen.

Les 628 kilomètres sont effectués presque exclusivement sur des autoroutes et d’excellentes routes, rien de bien spécial, il me faudra un peu moins de six heures de conduite.

Arrivée à Thessalonique et repas dans le quartier de Ladadika où je trouve un bon restaurant et mange du jambon « style de parme » et un filet de porc. Ça faisait plus de deux mois que mon palais avait oublié le bon goût du cochon ; quel bien ça fait par où sa passe.

Hôtel Grand Port Suites à Thessalonique

Mardi le 29 octobre, Istanbul – 44km

Je visite en premier la Citerne Basilique, construite au 6ème siècle par l’empereur byzantin Justinien. Elle pouvait contenir plus de 78 000 m3 d’eau et sa voute est soutenue par 336 colonnes.

Pour mon dernier jour avant le grand retour en trois jours, avec plus de
1 700 kilomètres d’autoroutes et 16 heures de ferry, je profite des terrasses et du climat très agréable. Je roule un peu à moto ; ci-dessous une vidéo que j’aurais pu intituler « Rouler à Istanbul, pas un tabou ».

Quelques dernières photos d’Istanbul et ses environs.

Puis je m’arrête pour le dîner au bord du Bosphore dans un endroit très vivant.

Lundi 28 octobre, Istanbul

Une ville, deux continents, trois noms et une multitude de civilisations. Rien de trop pour Istanbul, ville pleine d’histoire, où la vie semble ne jamais s’arrêter. Un peu d’histoire : fondée au VIIe siècle avant J.-C., la ville s’appelle alors Byzance, c’est une cité grecque. En l’an 330, elle devient la capitale de l’Empire romain d’Orient et prend le nom de Constantinople. Enfin en 1930, la ville est baptisée Istanbul.

Je commence ma visite par la célèbre Mosquée bleue. Elle est impressionnante mais de nombreux travaux de restauration sont entrepris et des échafaudages cachent une bonne partie de l’édifice.

A la sortie de la Mosquée bleue. Ça vaut la peine de lire.

Puis départ pour la basilique Sainte-Sophie, devenue mosquée puis musée.

Ballade entre les deux édifices, nous sommes bien protégés.

Je déambule dans la ville pour me rendre au Bazar aux épices (et tout ce qui peu se vendre).

Enfin je fais le touriste et effectue, en fin d’après-midi, une petite croisière sur le Bosphore.

En me rendant au restaurant, je tombe sur un concert pour la démocratie, avec des dizaines de milliers de personnes soulevant des drapeaux turcs. Depuis juin 2019, le Parti républicain du peuple, associé avec les autres partis d’opposition, dirige Istanbul.

Dimanche le 27 octobre, de Çanakkale à Istanbul – 317km

Je commence par traverser Çanakkale pour me rendre au port des ferries. Jolie croisière d’une trentaine de minute pour traverser les Dardanelles et me retrouver à Eceabat, sur le continent européen. Je roule jusqu’à Gelibolu en longeant la mer puis programme « petites routes » via Sarköy et Tekirdag. Ce que j’ai eu raison, que du bonheur sur ces petites routes longeant les falaises avec beaucoup de virages. D’ailleurs j’ai rencontré plusieurs motards d’Istanbul pour qui c’est l’excursion du dimanche. La vidéo et les photos du jour.

Puis je continue pour Istanbul où je vais rester trois nuits.

Hôtel Obahan à Istanbul. Petit hôtel en plein centre avec chambres refaites à neuf voici deux mois. Génial et emplacement très proche d’une rue bondée de bistros et bars.

Samedi le 26 octobre, de Selçuk à Çanakkale – 443km

Aujourd’hui je me rends dans les Dardanelles et vais revoir le continent européen après bientôt trois mois. Le temps est toujours parfait pour rouler à moto, grand ciel bleu et entre 19 et 26 degrés. Je circule presque toute la journée sur d’excellentes routes à quatre pistes avec peu de virages. Heureusement qu’entre deux je retrouve quelques tronçons faisant plaisir.

Je n’en reviens toujours pas de ce qu’il m’est arrivé aujourd’hui. Arrêté à un feu rouge, une Honda CBR 600 RR vient se mettre à côté de moi. Le passager commence à me causer et je vois qu’il est policier. Il me le confirme et me montre son pistolet en ceinture. Puis il me dit de le suivre, pas de soucis avec ses collèges et radars. Il part comme un boulet, je le suis jusqu’à 150 km/h (c’est en ville et j’ai mes trois box) puis le retrouve au prochain feu rouge. Il est heureux et fait tourner son moteur jusqu’au rupteur. Puis redépart direction la sortie de ville, cette fois je vais légèrement plus vite mais fini par le laisser seul. Je pense qu’il devait tirer bien en dessus des 200 km/h. J’aime la police turc, bon j’ai la chance d’avoir un passeport suisse.

Je m’arrête à Troie pour dire bonjour à Brad Pitt.

La visite des ruines est très intéressante les explications en valent la peine. C’est surprenant de découvrir les différentes couches (huit) correspondant aux différentes périodes de cette cité chargée d’une histoire de 4 000 ans. Troie figure parmi les sites archéologiques les plus connus du monde. Les premières fouilles dans ce site datent de 1871 et furent effectuées par le grand archéologue Heinrich Schliemann.

Je retrouve le cheval de Troie utilisé pour le film Troie à Çanakkale.

Hôtel Oytun Park à Çanakkale

Vendredi le 25 octobre, Selçuk (Éphèse) – 42km

J’utilise ma moto pour me rendre aux différents endroits à visiter et commence par la fameuse cité d’Éphèse. Ephèse, ancienne citée grecque fondée vers 1000 avant J.-C. est un véritable joyaux de l’antiquité. Elle fut l’une des villes les plus puissantes de l’époque romaine. Placée sous la protection d’Artémis, elle connut son apogée en tant que capitale de la province romaine d’Asie mineure. Le temple d’Éphèse fait partie des sept merveilles du monde antique et est considéré par beaucoup comme la plus belle.

Je me rends ensuite à Sirince, joli petit village situé dans les collines avoisinantes. C’est juste un peu trop touristique, mais il fallait s’y attendre dans cette région de la Turquie.

Ephèse fut aussi une ville clé dans l’expansion du christianisme. La vierge Marie y aurait passé la fin de ses jours, protégée par Saint-Jean l’Evangéliste à qui Jésus aurait confié sa mère avant de mourir. Une chapelle se trouve sur les fondations de la maison où elle termina sa vie.

Retour pour Selçuk en fin d’après-midi.

Jeudi le 24 octobre, de Pamukkale à Selçuk (Éphèse) – 235km

L’étape pour se rendre à Selçuk étant assez courte, je profite de passer la matinée au bord de la piscine de mon hôtel après un bon petit-déjeuner. Je pars vers 13h00 par 30 degrés sous un grand ciel bleu. Ce que c’est agréable de rouler ainsi.

Le trajet n’a rien de bien particulier, j’ai laissé mon appareil de photos au repos. Juste une petite vidéo sans rien de bien spécial à part que j’ai la preuve que les t-shirts provenant de Turquie sont certainement fabriqués à base de coton turc.

Encore une fois les policiers turcs me font une fleur. Je dépasse une voiture roulant également trop vite à 112km/h net (selon leur radar) à la place de 90km/h. Ils nous arrêtent tous les deux et s’occupent de la voiture en premier. Le conducteur de la voiture doit montrer tous ses papiers et signer une amende. Une fois qu’il est reparti les policiers m’ont dit que je pouvais partir et m’ont souhaité une bonne continuation de voyage.

Hôtel Nilya à Selçuk. Superbe petit hôtel avec un joli jardin pour CHF 38.50 la nuit avec le petit-déjeuner. La décoration, correspondant à l’endroit, est particulièrement bien réussie.

Mercredi le 23 octobre, Pamukkale

Nouvelle journée de repos pour ma Triumph, je veux découvrir ce lieu exceptionnel. Pamukkale est connu pour ses eaux thermales riches en minéraux qui coulent le long des terrasses de travertin blanc. Elle jouxte Hiérapolis, une ancienne ville thermale romaine fondée vers 190 avant J.-C. et comprenant les ruines d’un théâtre bien préservé et d’une importante nécropole de sarcophages. La piscine antique est célèbre pour ses colonnes romaines immergées, conséquence d’un tremblement de terre.

Quelques photos des terrasses pour commencer.

Surplombant ces terrasses se trouvent les ruinent de Hiérapolis.

Et enfin je me fais un petit plaisir, ça me démange trop, et m’offre un vol en parapente biplace sur Pamukkale pour prendre quelques photos et une vidéo.

Puis un saut bien mérité dans la piscine de l’hôtel avec une bonne bière.

Mardi le 22 octobre, de Marmaris à Pamukkale – 355km

Tout d’abord, pour toutes celles et tous ceux qui dépriment avec le temps en Suisse, deux photos des prévisions de WeatherPro des endroits où je me trouve. Sorry for you !

Pour débuter la journée je commence par rouler sur les quais de Marmaris et me prends un bon café sur l’une des nombreuses terrasses. Le choix des yachts est impressionnant. Puis je roule sur une péninsule pour me rendre à Datça et prendre un ferry pour Bodrum. Je ne suis qu’à une vingtaine de kilomètres de la Grèce, plus précisément de l’île de Kos.

Après nonante minutes de « croisière » je reprends la route, pardon je reprends les belles routes, pour me rendre à Pamukkale. Je vais y rester deux jours. Demain je visiterai les Travertines de Pamukkale et profiterai de la météo.

Hôtel Melrose Viewpoint Suites à Pamukkale

Lundi le 21 octobre, de Antalya à Marmaris – 348km

Je commence par me balader à Antalya et m’arrête en premier à la porte d’Hadrien datant de l’an 130.

Puis je continue direction des chutes de Düden et prends du bon temps sur une terrasse.

Vers midi je me mets en route pour rejoindre Marmaris via Fethiye, que des belles routes et du plaisir. On peut vraiment ouvrir (mettre les gaz). Je me suis fais arrêter lors d’un contrôle de police (j’étais à 140km/h au lieu de 90km/h). Ils ont regardé ma Triumph, m’ont posé quelques questions sur mon voyage et d’où je venais, puis départ ni vu ni connu. De plus les paysages sont toujours très beaux. On monte du niveau de la mer à 1 500 mètres dans les montagnes, puis on en redescend pour passer d’un endroit en bordure de mer à un autre.

La vidéo du jour.

J’arrive à Marmaris et vais me promener au port. C’est vraiment top avec de beaux yachts et des bars sympas. Mais je dors bon marché trois rues en arrière. Il y a même des Migros en Turquie qui vendent de l’alcool et des cigarettes. Celle-ci est certainement la mieux placée.

Appart Hôtel Blue Yacht Marina à Marmaris

Dimanche le 20 octobre, de Göreme à Antalya – 620km

Une assez longue étape pour me rendre au bord de la Méditerranée. La route est assez ennuyeuse au début, puis ça devient intéressant après environs 200 kilomètres. Beaucoup de virages en prenant un raccourci puis des longs virages pour descendre de 1 800 mètres et me retrouver au niveau de la mer. Les derniers kilomètres entre Sidé et Antalya sont assez ennuyeux. C’est très touristique et de nombreux bus traînent sur la route.

Les policiers turcs sont géniaux. Ils contrôlent la vitesse dans les agglomérations et nous foutent une paix royale en dehors.

La vidéo du jour et une photo de nuit du bord de mer d’Antalya prise depuis le restaurant où j’ai mangé.

Hôtel Antroyal à Antalya. Position centrale. Petite chambre bien équipée pour CH 29.- la nuit avec le petit-déjeuner.

Samedi le 19 octobre, virée à moto dans le Cappadoce – 143km

Je me lève à 06h30 pour admirer environ 150 ballons à air chaud dans le ciel de Gömene. C’est tous les jours pareil mais je n’irai pas faire de tour en ballon. Quelques photos féériques avec le lever de soleil sur Uçhisar.

Après une journée de marche c’est le moment de se faire plaisir à nouveau avec son deux-roues. Il y a tellement de belles choses à contempler dans le Cappadoce.

Je commence par visiter la cité souterraine de Kaymakli. Avec mes 185 centimètres je dois me faufiler, ils n’étaient vraiment pas grand entre le Vème et le Xème siècle.

Puis je continue pour Kayseri.

Et reviens par de très jolies routes via Mustafapasa et Ürgüp.

Je rencontre Radou, le roumain avec sa Honda Africa Twin. C’est impressionnant comme le monde est petit. Nous nous étions rencontrés une première fois à la frontière entre le Kirghizstan et le Tadjikistan,le 3 septembre, et une deuxième fois, une semaine plus tard, au poste de contrôle ouest de la route du Pamir.

Vendredi le 18 octobre, Göreme

Aujourd’hui c’est journée de repos pour ma Triumph. Je vais faire une marche d’une quinzaine de kilomètres pour admirer les paysages des environs de Göreme. Je commence par la Pigeons Valley. A l’époque les locaux récupéraient le guano déposé par la myriade de pigeons.

Pour arriver au village de Uçhisar et sa forteresse.

Je reprends ma marche pour longer la White Valley.

Et termine par la Love Valley.

C’était une très jolie ballade. Heureusement que les quads, voitures et bus ne peuvent pas passer dans la Vallée des Pigeons et dans la Vallée Blanche. Ainsi j’étais seul à contempler ces superbes paysages et n’ai croisé que très peu de marcheurs. J’ai retrouvé les groupes de touristes à la Vallée de l’Amour uniquement.

Demain j’irai explorer en moto les autres vallées et attractions situées plus loin.

Jeudi le 17 octobre, de Kangal à Göreme – 349km

Le trajet de ce jour est beaucoup moins intéressant que celui de hier, ce ne sont que des grandes routes en bon état mais vraiment droites. Juste quelques grands virages, mais rien de plus. Je n’ai que peu filmé et n’ai pas photographié. C’est également le dernier trajet avec Theo, nos routes se séparent aujourd’hui.

Ma GoPro s’est envolée à 120 km/h. La GorPro n’a rien eu à part une railure et fonctionne toujours parfaitement, c’est de la qualité. Mais le boitier séparé de protection et de fixation externe a morflé.

Je me rends au parc national de Göreme dans le Cappadoce. La vallée de Göreme et ses environs abritent des sanctuaires rupestres, témoignages irremplaçables sur l’art, ainsi que des habitations, des villages troglodytiques et des villes souterraines, vestiges d’un habitat humain traditionnel dont les débuts remontent au IVe siècle. Je vais visiter cette région les deux prochains jours.

Guesthouse Kemal’s à Göreme

Mercredi le 16 octobre, de Trabzon à Kangal – 500km

Aujourd’hui que des belles routes avec des virages. Theo et moi allons rouler ensemble jusqu’à demain en milieu de journée car je vais m’arrêter quelques jours au Parc national de Göreme et lui devra continuer son chemin. Ce matin nous quittons la Mer Noire avec sa végétation luxuriante pour nous retrouver sur des hauts plateaux arides du centre de la Turquie. Nous ne sommes pas très loin du Kurdistan et avons quelques contrôles de police très rapides. La vidéo du jour et quelques photos prises en route.

Et ma Triumph Tiger Explorer vient juste de passer la barre des 80 000 kilomètres.

Hôtel Sedef à Kangal (ça fume des clopes partout)

Mardi le 15 octobre, de Kobuleti à Trabzon – 271km

Pour commencer la journée, une photo avec la vue depuis le balcon de ma chambre au sixième étage. C’est beau de débuter la journée ainsi.

Départ avec Theo depuis Kobuleti pour nos derniers kilomètres en Géorgie. Nous nous arrêtons rapidement à Batoumi, belle ville au bord de la Mer Noire située à une vingtaine de kilomètres de la frontière.

La vidéo du jour avec des passages de frontières express. Trente minutes au total. Et un douanier turc super arrangeant, nous avons pu choisir quel box ouvrir et seulement un.

On remarque vite la différence en arrivant en Turquie. Il est possible de trouver de jolis restaurants avec terrasse à de beaux endroits.

Puis arrivée à Trabzon où nous effectuons une petite virée à moto.

Hôtel White Golden Suite à Trabzon. Une suite avec deux chambres à coucher, un salon cuisine. 60 m2 au total pour CHF 30.- avec deux petits-déjeuners.