du 9 au 19 juillet 2019

Km parcourus : 2 091    
Temps de conduite : 32h 52m   
Vitesse moyenne : 63.65 km/h
Prix de la benzine 92 octanes – entre CHF 0.60 et 0.75 le litre

Les citoyens suisses ont besoin d’un visa. Il n’y a plus besoin d’une lettre d’invitation pour un séjour ne dépassant pas 30 jours. A obtenir auprès du consulat de Mongolie à Genève pour le prix d’environ CHF 30.- et au plus tôt trois mois avant la date d’entrée prévue.

Les 10 points à mettre en avant

  1. Ne pas prendre à la légère, comme moi, la traversée de la Mongolie. Je pense que mon accident sur l’île d’Olkhon était une chance. Voir points 2 à 5.
  2. Les bonnes routes sont déjà mauvaises. En passant dans un nid de poule énorme, mes suspensions ont été jusqu’à la butée et l’une de mes boxes latérales s’est détachée. Par chance personne ne me suivait de près et personne ne venait en sens inverse. Les pistes sont infernales à cause de la poussière. Lorsqu’une trace devient cabossée ou que quelqu’un désire rouler plus vite, les Mongoliens font une nouvelle trace. A certains endroits, on peut trouver des dizaines de traces différentes allant toutes dans la même direction et sur une centaine de mètres de largeur. Ça va dans tous les sens et ainsi, en plus de faire hyper attention de ne pas prendre une voiture de face, c’est un calvaire d’avaler toute cette poussière. Je retournerai en Mongolie mais avec un 4×4 fermé, équipe de l’air-conditionné.
  3. Ma Triumph Tiger Explorer est beaucoup trop lourde pour certaines pistes intéressantes. A mon avis il faut traverser la Mongolie avec une 600cm3 de maximum 180 kilos avec l’équipement. J’ai fait environ 200 kilomètres de pistes en transpirant 1 litre au 100 kilomètres et en avalant 1 kilo de poussière à la place.
  4. Traverser la Mongolie seul est dangereux. Un Français, équipé d’une moto pour, est tombé dans la région nord du désert de Gobi. Il s’est fracassé l’épaule et était coincé sous sa moto sans pouvoir se dégager. Ce n’est qu’une heure plus tard que le premier véhicule passait. Les passagers l’ont dégagé et amené dans un poste sanitaire.
  5. Les Mongoliens roulent comme des sauvages. J’en ai vu se mettre tout à droite de la chaussée pour faire un tourner sur route sans tenir compte des autres véhicules. Les priorités sont également un terme inconnu.
  6. La nourriture mongolienne est surtout composée de viande. Dans les régions traversées, les vaches, moutons, chevaux pullulent. Les quelques légumes (surtout à Oulan-Bator) sont importés en majorité de Chine. La nourriture est bonne. J’ai juste fait attention de ne pas commander de l’estomac et autres vicaires de bestioles.
  7. Très peu de Mongoliens parlent autre chose que le Mongolien. Google translator n’est pas au top dans cette langue et ne propose pas toutes les fonctionnalités. Aucun mot de ressemble à ce qui m’est connu et de plus ils sont compliqués. Par exemple « Merci beaucoup » se dit « mash ikh bayarlalaa ». Impossible à apprendre rapidement, en tout cas pour moi.
  8. Je n’ai trouvé que des gens super sympathiques et s’intéressant aux étrangers. Selon les endroits ils n’en voient pas beaucoup et lorsqu’on arrive avec un monstre comme ma Triumph, c’est presque la cohue. Ils veulent vraiment aider les étrangers et faire plaisir.
  9. Le festival du Naadam, fête nationale, se déroulant le 12 juillet vaut la peine d’être vu. Les meilleurs athlètes se mesurent dans les trois sports traditionnels mongols : les courses de chevaux à travers la steppe sur 40 kilomètres, les combats de lutte et les concours d’archers. Ce sont des enfants (7 ans au minimum) qui servent d’écuyers pour des courses allant jusqu’à 40 kilomètres.
  10. Le pays (du moins ce que j’en ai vu, une partie du nord) est absolument magnifique et vaut vraiment la peine d’être visité (découvert). Mais il faut vraiment bien se préparer et je ferai mieux la prochaine fois.
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